1. |
Indéfiniment
03:42
|
|||
Un oiseau vol quand il en a besoin
Un cheveu tombe quand il tire à sa fin
Une fois sur 2 même quand je n’ai pas faim
Je mange
J’aime la nuit quand elle oublie le jour
Au détriment de mes matins d’amour
Tant qu’a m’épuiser à me tourner autour
Je dors
Sans le vouloir j’ai sorti de mon axe
Est-ce j’avance ou je retourne en rang
Bien sûr au lieu d’en profiter au max
J’attends
Je mange
Je dors
J’attends
Écrire et...
Du flegme de l’âme, sortir le flemmard qui coule ma flotte
Du corps foutre à l’eau le fanfaron fourbu qui fige ma fougue
Du cœur, relever la flamme, faire fondre la fièvre de février
Et que bourgeonne le reste
Tranquillement j’essaie de me définir
Plus je me connais plus j’arrive à vous lire
Et quand je suis tout près de m’accueillir
Je change
Je mange, je dors, attends et change
Je mange, je dors, attends et change
Je mange, je dors, attends et change
Je mange, je dors, attends et change
Un oiseau vol quand il en a besoin
Un cheveu tombe quand il tire à sa fin
Une fois sur 2 même quand je n’ai pas faim
Je mange
|
||||
2. |
La base
03:06
|
|||
Trop de mots dans la même discussion
C’est comme trop de notes sur une guitare
C’est de changer l’art en gibelotte
Se défendre avant la fin de la phrase
Ça casse le rythme
J’aime mieux quand ça groove un peu
Quand ça joue à 2
Y a des millions de façons de dire je t’aime
Et même encore
On veut savoir si ça vaut la peine
Avant de laisser la place aux problèmes
Les pieds dans vase
Est-ce qu’on peut revenir à la base
À l’endroit où l’on s’écoute
Tellement de temps sur les détails
On dit tu bonjour ou ben hi ?
Où c’est que t’a veux ta médaille ?
Je vais te rouler dans mes métaphores
T’expliquer le monde comme je veux
Mais c’est qu’une histoire
Sur 8 milliards
Y a des millions de façons de dire je t’aime
Et même encore
On veut savoir si ça vaut la peine
Avant de laisser la place aux problèmes
Les pieds dans vase
Est-ce qu’on peut revenir à la base
À l’endroit où l’on s’écoute
C’est quand on sait qu’on s’écoute
Qu’on en vient à boutte
C’est quand on sait quand
Qu’on est conséquent
Tout ce que ça prend
Ça s’apprend par en dedans
Y a des millions de façons de dire je t’aime
Et même encore
On veut savoir si ça vaut la peine
Avant de laisser la place aux problèmes
Les pieds dans vase
Est-ce qu’on peut revenir à la base
À l’endroit où l’on s’écoute
À L’endroit où l’on sait qu’on s’écoute
À l’envers ou belle était la route
|
||||
3. |
Les faux possibles
02:18
|
|||
C’est quoi ta nouvelle foi cette fois ?
Qui t’fera oublier la dernière
Qui fera de toi son repas
Et qui lèvera d’la poussière
Ambivalente
Confiné dans les faux possibles
Presque attaché dans le coin du ring
C’est dur de pas te voir comme une cible
Y a même des flèches au bout des lignes
Phosphorescentes
C’est bien connu
Que les grandes certitudes
Ne s’achètent pas sur kijiji
Drôle de sagesse dont tu te peignes
Derrière tes commentaires rigides
Le plus souvent, où ça te mène
Tu frappes un mur et tombes dans le vide
Inexplicable
C’est qui encore le manitou
Qui t’a vendu sa belle salade
Qui essaye de t’éloigner de nous
Tsé les amis, c’est d’une valeur
Inestimable
C’est bien connu
Que la confiance en soi s’en va
Quand t on l’a donne à quelqu’un d’autre
C’est pas parce que ça l’air crédible
Que c’est nécessairement vrai
Si t’as lu un article écrit par Spoutnik
Ça se peut que je doute un tantinet
Mais je peux quand même rester souper
On dédaignera pas l’amitié pour un sujet
Qui met de la moutarde sur nos plaies
C’est bien connu que de faire ses propres recherches
Peut nous faire voir seulement ce que l’on cherche
Plus ça va plus c’est dur de démêler le faux du vrai
Le vrai du faux
Plus ça va plus c’est de plus en plus dur
De démêler le faux du vrai
|
||||
4. |
Colle au ventre
03:33
|
|||
Quand j’ai la colle au ventre
J’évite la lumière
Et deviens l’épicentre
De ma propre galère
Quand j’ai les pieds pesants
Je le vois comme un signe
Et piétine mon temps
Tout ça me déracine
Quand j’ai la plume éteinte
Je rêve en troubadour
Écrire à chaque jour
Mais c’est toujours une feinte
Car j’ai la colle au ventre
Et les pieds pesants
Je tourne en rond
Pour pas figer sur place
Une crème à glace
Ton sourire
Et les élans de vie reviennent
Parfois j’ai le cœur à terre
Y a-t-il un docteur dans pièce
Qui rapièce les veines
Enlève la poussière
Et rebranche les artères
Hier je savais comment
Comment ça je sais plus
Quand ça tire à la corde
C’est moi l’épais qui pousse
Plus j’ai besoin de toi
Plus tu te sauves en douce
Je tourne en rond
Pour pas figer sur place
Une crème à glace
Ton sourire
Et les élans de vie reviennent
Pour combien de temps
Avant le retour de la boucle
J’ai l’alcool au ventre
C’est là que j’imagine
Que je me réinvente
On tourne en rond
Pour pas figer sur place
Une crème à glace
Un sourire
Et les élans de vie reviennent
|
||||
5. |
Une faveur
03:24
|
|||
Dis- moi ce que tu crois
Tant que t’auras pas été voir
Ça restera qu’une idée
Inachevée
Cherche ailleurs ou en toi
Tu peux tout prévoir
Y aura quand même toujours
Des offrandes
Pour te surprendre
Dans tes recoins
Les 2 mains sur le frein
Sans le vouloir
Ça courbe le corps
Lâche un peu la peur
fais-toi une faveur
Donne une pause au confort
Y a d’autres saveurs à essayer
C’est vrai parfois L’instinct
Un caméléon aléatoire
À savoir s’il nous protège
Ou nous s’il nous piège
Chaque jour est un soupir
Un infini de choix dans lequel
On vacille avant la fuite
C’est quoi la suite ?
Ton cœur n’est pas
Une source inépuisable
Il baissera la garde
À vivre en vain les 2 mains sur le frein
Sans le vouloir
Ça courbe le corps
Lâche un peu la peur
fais-toi une faveur
Donne une pause au confort
Tellement de saveurs à essayer
Le cœur est un vanupied
Lâche un peu la peur
Donne une pause au confort
Tellement de saveurs à essayer
Le cœur est un vanupied
|
||||
6. |
La vraie bonne fois
03:30
|
|||
Écoute-moi
Tant que la beauté n’a pas dit
Son dernier mot
C’est pas fini
Apprends-moi
À rester debout
Et tenir comme il faut
Sans que je plie
Dans mes méandres
Des fragments d’horizon
Où j’aperçois des solutions
Quand viendra-t-on
À bout de nos batailles
Écervelées ?
Cette fois c’est la bonne
J’arrive à le voir
Ben oui c’est ça
On dirait que c’est toujours la bonne fois
C’est quand la vraie bonne fois ?
Réponds-moi
Y a pas les réponses que je veux
Sur les réseaux
Mais quelle époque
À coup de commentaires de trop
Comment les taire les commentaires de trop
quand ils ont tout le temps le tour de tourner le fer
des tourments ?
Dans mes méandres
Des fragments d’horizon
Ou j’arrive à voir que l’homme est bon
Quand viendra-t-on
À bout de nos batailles
Accumulées ?
Cette fois c’est la bonne
J’arrive à le voir
Ben oui c’est ça
On dirait que c’est toujours la bonne fois
C’est quand la vraie bonne fois ?
C’est quand la vraie bonne fois ?
Que je danse
Avec les restants de nous
Comment les taire les commentaires de trop
quand ils ont tout le temps le tour de tourner le fer
des tourments ?
|
||||
7. |
Rallumer l'effort
03:25
|
|||
Si la pression est trop forte
Demande-moi
Je n’ai plus les genoux que j’avais
Mais je nous ai
Je nous ai vus devenir plus sereins
Et maintenant c’est décidé
Tant que j’aurai des mains
Je pourrai
Rallumer l’effort
Rallumer l’effort
Régénérer les cœurs et les sols
Retrouver le gout des années folles
Et surtout ne pas se laisser distraire
Par la méfiance et le boucan des pensées linéaires
Plus envie de patauger dans le noir
Pieds et mains liées à la recherche d’une échappatoire
Avant de redemander de…
Desserrer l’étau
Déglacer l’agir
En arrêtant de compter les heures
Poser un tuteur
Et rallumer l’effort
Rallumer l’effort
Ça prend du temps mais je sais
Comment recoller l’élan au vent
En écoutant ce qu’ils proposent
Régénérer les cœurs et les sols
Les nouvelles années folles
Desserrer l’étau
Déglacer l’agir
En arrêtant de compter les heures
|
||||
8. |
Biscuit de fortune
03:31
|
|||
Bien sûr ça prendra du temps
Et des vents favorables
Les chemins de lumières
Même si éphémères
Sont les plus durables
À go on tasse le mauvais
On apesante la lourdeur
À désarmer l’acharnement inutile
On s’approche du cœur
Je veux simplement qu’on s’allume
Qu’on prenne soin de nos plumes
Le biscuit de fortune m’a dit
Que j’ai du temps pour ça
Un matin où ça se passe
Une omelette gazebo
Les petits clous qui dépassent
J’men vais chercher des œufs
Pis le marteau
Qu’est-ce tu dirais d’une escapade au bord du fleuve ?
À rendre la bisbille veuve
Je veux simplement qu’on s’allume
Qu’on prenne soin de nos plumes
Le biscuit de fortune m’a dit
Que j’ai du temps pour ça
Je veux simplement qu’on s’allume
Qu’on prenne soin de nos plumes
Qu’est-ce que le biscuit de fortune t’a dit ?
|
||||
9. |
Encore ici
03:18
|
|||
On a eu du temps
Sous les satellites
À effleurer nos lignes de fuite
il en a fallu
des songes et des mensonges
avant de nous rendre et passer l’éponge
J’imagine que le bonheur
à plus d’un jour dans son sac
Et une bonne digue à ressac
Quand approche le moment
Où l’on quitte le tarmac
On est encore ici
À tenir en vie
On peut tenir encore
Les robots vont-ils aussi
Imiter nos erreurs
Ou apprendre mieux que nous la voie du cœur
Qui pourra fournir le sirop et des béquilles
Pour soigner l’amour de fil en aiguille
Des comptines et soupes chaudes
Pour transformer les colères en émeraudes
On est encore ici
À tenir en vie
Par ici les renforts
On peut tenir encore
Il viendra le jour
Ou je n’y penserai plus
En souhaitant qu’a ton tour
Ce sera résolu
|
||||
10. |
L'étoile
03:08
|
|||
As-tu mis ton cœur à jour ?
As-tu cueilli l’étoile
Au pied du mur ?
Si la lueur est un leurre
On apprendra à marcher
Entre les fissures
On peut semer la candeur
De nos mains
Si au cœur de l’hiver
On se teint
Combien faut-il de saisons
Et combien de silence
Avant de mordre ?
Où est passé l’horizon ?
Qui a fait virer la chance
En désordre ?
On peut semer la candeur
De nos mains
Si au cœur de l’hiver
On se teint
As-tu mis ton cœur à jour
As-tu remis l’étoile
À son azur
|
Streaming and Download help
If you like Michel Robichaud, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp